IX-L'avenir de la greffe

Si nous parlons de la greffe de cellules souches, on peut affirmer en premier lieu que les biologistes ont poursuivi leurs travaux sur ces cellules, en particulier celles capables de se métamorphoser au pied levé en n’importe quelle autre cellule d’un organisme.
Ces cellules sont pourtant d’un intérêt médical de premier ordre, à partir d’un petit stock de cellules souches, on pourrait soigner le diabète en les transformant en cellules de pancréas, ou réparer des maladies cérébrales en fabriquant des neurones.
D’ailleurs, notre problème concernant les greffes est centre sur le rejet des patients transplantés. Les patients ayant subi une transplantation de la moelle osseuse peuvent souffrir de l'effet «greffe contre hôte», phénomène où les cellules immunes de la moelle osseuse ou du sang du cordon du donneur attaquent l'organisme du transplanté.
Pour résoudre cette difficulté les biologistes sont mis à travailler pour examiner les tests et les techniques permettant de réduire le nombre de médicaments immunosuppresseurs administrés à un patient.
Dans le cas de greffes du foie, près de 20% des patients transplantés survivent sans devoir prendre beaucoup d'immunosuppresseurs.